Née un jeudi 25 mars 1948. Sa mère raconte souvent que des coups de feu se faisaient entendre dans la zone du Champ de Mars tandis que l’accoucheuse arrivait à la maison. Bayyinah est mère de trois garçons : Hashim-Thawab, Siddiq Theo-dile, Akil Yahya et d’une fille : Anakaona Bello. Elle est grand-mère de six petits enfants : trois filles et trois garçons.
Epouse de la pensée profonde africaine et amante de l’histoire d’Haïti, Bayyinah Bello a découvert son attachement à l’enseignement avant d’avoir 10 ans et a été initiée à ce domaine par le biais de programmes d’alphabétisation en Afrique. A peine ses études primaires complétées en Haïti, elle est expédiée au Liberia retrouver sa mère. Ses études secondaires achevées en France, elle rejoint sa mère qui avait quitté le Congo pour s’établir à New York. Dans cette ville, elle décroche un diplôme de secrétariat, une licence universitaire en éducation. De retour en Afrique, elle obtient une maîtrise en linguistique au Nigeria, puis une maîtrise en éducation primaire, des diplômes et certificats en interprétariat.…
Sa carrière professionnelle commença en 1969 aux Etats-Unis d’Amérique. Elle découvrit les joies de l’écriture en 1970 à la naissance de son premier-né pour qui elle écrivit ses premières histoires enfantines. Au Nigéria, elle remarqua sa passion pour l’histoire en enseignant l’arabe, ce qui lui permit de découvrir d’autres visions littéraires et historiques. Elle revint aux Etats-Unis où elle travailla comme publiciste, en enseignant le français le soir. De retour au pays natal elle enseigna le haoussa à l’université et fonda une école primaire et secondaire bilingue. Elle partit pour le Togo où elle enseigna l’anglais et l’arabe dans différentes institutions financières.
Aujourd’hui, ses énergies sont concentrées dans la construction de la Fondation Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur Dessalines» aussi appelée «FONDASYON FELICITE» (FF) pour la recherche historique. Cette Fondation aspire ultimement à l’instauration d’un système éducatif ayitien qui œuvre à la construction d’une Ayitienne et d’un Ayitien conscients de leur force, parce qu’ayant appris à se connaître au sein de leur vision culturelle, travaillant avec des outils de leur propre cru, confiant en leur capacités et visant le mieux-être généralisé. |